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Par: Réjean Nadon
Photos: Louise Gosselin |
J'ai discuté un peu plus longuement avec notre Jim Zeller national en sirotant une bonne bière et lui son légendaire Jack Daniel. Je lui demandais si avec un peu de recul et après toutes ses années à jouer et chanter le blues il aurait préféré faire un autre métier comme pompier, plombier ou autre.. Il m'a répondu spontanément, non. La musique, c'est ma vie. J'ai commencé à 12 ans, à l'époque on m'a pris comme chanteur dans un groupe à Sherbrooke. J'étais jeune mais je chantais plutôt bien et en anglais, ce qui était un avantage pour moi. À 15 ans, je me suis sauvé de la maison et je suis partie sur le pouce aux U.S.A. faire mon apprentissage. C'était l'époque du Peace & Love et j'ai eu la chance de jouer avec de grand musiciens un peu partout. J'ai aussi joué pas mal souvent en France. Un jour, je me présente à l'Utopia de Paris avec Jean Millaire. Au programme il y avait Jean-Jacques Milteau. Alors je demande à Jean-Jacques si je peux jouer du Blues avec lui pour une pièce. Tu sais, du Blues c'est du Blues me dit-il. J'ai fait un tabac avec ma prestation avec Jean-Jacques et après la pièce il me présenta au public comme étant un grand ami de longue date. Aujourd'hui j'aime bien faire jouer des artistes de la relève avec moi quand j'en ai la chance. C'est important pour eux, tout comme cela l'a été pour moi jadis. La roue tourne... |
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Puis le Band fait son entrée sous un tonerre
d’applaudissements. Quelques notes et voilà c’est parti… À
tour de rôle les Bob Harrisson, Jimmy James et Zeller interprètent
leur succès et déjà à la troisième pièce
la plupart des spectateurs dansaient autour des tables. Bravo! À
ces vieux loups musiciens qui allument les feux du blues aux générations
d’hier et de demain.