Webzine Le Net Blues
Par: Réjean Nadon
Gaston Gagnon
LIVE
L'ours sort de sa tanière. Bon, peut-être un peu fort comme intro donc, je m'explique. Non pas parce qu'il était endormi tout l'hiver, loin de là !!! Il a travaillé fort cet hiver à cet album mais comme l'ours qui sort de sa tanière il avait bien hâte de se nourrir.  Nourrir de la scène blues qu'il affectionne depuis plus de vingt ans. 

Gaston a côtoyé de grands noms les, BB King, Ray Bonneville, Carl Tremblay et Jim Zeller pour ne nommer que ceux là. Une impressionnante feuille de route qui l'a amené à fouler les plus grandes scènes d’ici et d’ailleurs. 

Le Carnegie Hall de New-York, le Festival International de Nyon en Suisse ou plus près de chez nous le Festival International de Jazz de Montréal. On se souvient du fameux groupe Garolou qui l’a véritablement propulsé sur la scène professionnelle. De sa participation en tant que guitariste à de nombreux groupes ou comme ingénieur de son, il a l’oreille, un style et sa plus grande force est la virtuositée originale de ses solos de guitare. En effet, cette façon d’appliquer des respires musicaux tout en se servant du vibrato de sa guitare le démarque nettement et spectaculairement. C’est au Bistro à Jojo de Montréal ce premier mai 2002, "Journée International des travailleuses et travailleurs" que Gaston à lancé son premier album solo intitulé Gaston Gagnon LIVE.  Dès notre entrée dans le club bondé, une ambiance de fête et de retrouvaille s’était installée. 

Dès le premier morceau la foule était conquise. Le Cross Road Blues de Robert Johnson a littéralement donné le ton au spectacle et l’appui solide de ses musiciens en étaient aussi pour quelques choses. Il s’est entouré de musiciens hors pair comme son vielle amis et batteur Stan Deguire, le bassiste Denis Coulombe et Bruno Dumont au saxophone. Le band y est allé tout en performance. 

Des solos et des arrangements qui font de cet album un exemple de passion et de maturité.  Neuf pièces choisies parmi les meilleures des, Willie Cobb, Dennis Walker, T-Bone Walker, Robert Johnson et sans oublier la toute spécial version de Travailler c’est trop dur de Zachary Richard. 

Nous vous recommandons cet excellent album. 


 
 
 

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