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Par: Patricia Clavel
patricia_clavel_netblues@hotmail.com Photo: Louise Gosselin |
Bravo Guy!!!
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Je me suis brièvement entretenue avec
lui lors du Gala. Discutant en autres de l’absentéisme total des
médias, plutôt curieuse de savoir ce qu’il en pensait. Celui-ci
semblait déplorer ces faits, fidèle au blues et aux musiciens
qui en jouent. Comme si la beauté mélodique du blues ne méritait
pas un peu d’attention, de reconnaissance...
Mais c’est avant tout de cette superbe soirée de gala qu’il a été question. Guy Bélanger se révélait heureux d’avoir grimpé sur la scène du Club Soda aux côtés de Jim Zeller afin d’interpréter un magnifique Wonderful World sur lequel son ami, Bob Harrison, en hommage pour l’occasion, grattait sa guitare et chantait de sa voix puissante. "C’est pas évident de jouer deux harmonicas en même temps, mais on se connaît depuis 25 ans. Y’a une logique à avoir et ça se résume à 30 ans de travail." En effet, il s’agissait d’un beau moment, un tel trio de chez nous, réuni sur la même scène, ça rend spontanément fier et attentif! Je tiens à féliciter tous les nominés ou non et les gagnants qui s’acharnent à assurer la longévité du blues qui ne peut être de trop à notre culture. Celle-ci, victime de l’uniformité des radios, je peux dire que ça fait du bien d’entendre un bon blues et live en plus! Car de toute façon, le blues est une question de feeling. |
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Né dans les populations rurales noires vers la fin du XIXe siècle, au sud des États-Unis, le blues était un chant de plantation. Sa seconde génération sera plus agressive, le ‘’city blues’’ prédominant la fin de l’entre-deux guerres. Différents styles de blues s’ajouteront lors de l’après-guerre, mais toujours en contact avec les sentiments et un soupçon de mélancolie. Cette musique est vraie, profonde, strictement fondée sur des états d’âme, donc aucune superficialité. Malheureusement, il est souvent déplorable d’entendre ce que bombardent les radios commerciales. Cela étant dit, je ne veux pas généraliser mais seulement exprimer, après cette brève divagation, que nos très chers artistes, présents ou non au gala du Lys Blues 2005, me procurent bien plus intérieurement que ce vers quoi de nombreux médias se propulsent ! un certain dimanche soir... Ce que j’ai retenu, moi, lors de cette soirée, c’est que vous étiez tous beaux à voir. Je tiens à vous dire merci d’exister dans ce milieu où les vrais sentiments s’égarent pour devenir objets de consommation.
Félicitations encore une fois aux gagnants que le vote populaire a élus!!!!
Patricia Clavel