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Par: Aldo Druda
aldo.druda@sympatico.ca |
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En arrivant au Zaricot il y avait un silence
très respectueux pour l'artiste sur scène et je crois que
Michael a bien apprécié. Un spectacle qui m'a rappelé
les beaux jours où j'allais voir du blues et tous étaient
concentrés sur le point de mire qu'était le bluesman. Michael
nous a emporté dans le monde du "roots", là où tout
a commencé. Il chante avec passion, conviction et ses textes sont
toujours à propos. Il nous raconte des annecdotes salées
pour amuser les spectateurs tout en changeant de guitare. En parlant de
guitare il a joué avec une vieille "Dobro" de 1931 qu'il était
très fier de nous montrer et qui sonnait vieux blues au maximum..
Une douceur pour les puristes.
Pendant l'intermission j'ai eu l'occasion de m'entretenir
avec Michael Pickett et je peux vous dire qu'il est accroché à
cette musique mystique et qu'un de ses bluesmen préféré
était (comme pour moi) Robert Johnson. Sur son dernier album justement
il interprète une pièce de Robert Johnson "Me and the devil"
qui décrit assez bien les pensées de ce dernier. Michael
a impressionné les spectateurs et tout a passé trop vite..on
est resté accroché à ce musicien compositeur et un
doué comme conteur. Une belle soirée que j'ai apprécié
et dont je me souviendrai pour un bon moment.
Aldo Druda |