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Par: Réjean Nadon
courrier@lenetblues.com |
Riot & his Rythym Devils
Entrevue:
Le nouvel album
Je suis allé rencontrer Riot et Big Papa
Mike directement au studio d’enregistrement de leur nouvel album. C’est
encore sous l'adrénaline de leur nouveau bébé blues
que je passe à tabac Riot, afin d’en savoir un plus sur ce projet
dont il nous parle depuis quelques temps. Voici donc notre entretien….
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Salut Riot on prépare un lancement
pour bientôt?
Oui, l’un des lancements se fera le 18 mars au Belmont rue Mont-Royal, c’est un 5 à 7 pour les médias ouvert au public avec buffet sauf que pour le public il y a un ‘’cover charge’’. Vers 7h30 on monte sur scène et on fait une deux heures de spectacle. On fait comme à notre premier lancement, c’est un lancement et un show, le public pourra entendre l’album LIVE. Il y aura des invités qui vont venir jouer avec nous, mais je ne sais pas encore qui sera présent. On est en négociation pour avoir les invités qui étaient sur l’album pour qu’ils viennent jouer LIVE je dois régler ça cette semaine. C’est Julien qui fait le son. On est sûr d’avoir le même ton que sur l’album. Julien ? Julien Bouchard de Woodshed Studio. Peux-tu me parler de l’enregistrement de l’album,
est-ce toujours les mêmes du groupe Rhythm Devils, Big Papa… ?
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Il était aussi tous les jeudis avec Stéphane McNicol
au Bistro à Jojo, c’est un gars qui a roulé sa bosse en masse
et qui est très versatile. Un bon drummer, un bon jack. On
a aussi eu le batteur des (Vilains) Pingouins, Michel Vaillancourt qui
venu faire 2 pièces et Francis Dumouchel qui a fait deux pièces
lui aussi. C’est avec Francis que tu nous as vu à Beauport
en Blues l’été dernier. Côté basse, c’est
Big Papa Mike tout le long et moi à la guitare (Riot).
On a eu plusieurs invités on s’est payé un trip. Nicolas Piguet du Blues Berry Jam qui est venu faire de l’harmonica, qui a participé à deux pièces, on a aussi eu André Chrétien un joueur d’orgue B3 qui a aussi participé à notre premier album et qui cette fois-ci a participé à 4 ou 5 pièces je crois. Il en a fait pas mal ce coup-ci, on était bien content. On s’est vraiment ‘’payer la traite’’, on a vraiment forcé. On a eu Ron Ledoux qui est un guitariste, pas de session mais qui ‘’back’’ beaucoup d’artistes de plusieurs genres. C’est un gars de jazz mais il joue de la manouche, il joue de la guitare style Django Reinhardt et il est venu faire une toune swing avec nous. Au lieu de prendre une section de cor on a pris le guitariste manouche ça donne une couleur hallucinante, de plus les paroles de la chanson sont drôle c’et une chanson plus légère et swing en plus, alors le son de la manouche en plus c’est super tripant. Attend que j’y pense, qui d’autres est venus… on a Shawn Sasyniuk qui est percussionniste qui joue avec tout le monde des Productions J, Wilfred et tous les artistes établis, qui est venu jouer sur l’album. Shawn est un ‘’chum’’ à Mike pareil pour Ron c’est comme ça qu’on les a eu. On a fait avec Shawn une toune plus du style Allman Brothers avec des percussion et tout le ‘’kit’’. On s’est ‘’pété’’ tout un beau jam dans cette pièce. Il y a aussi eu un de mes ‘chum’ avec qui j’ai appris à jouer, JC qui est venu faire des ‘back’ sur une pièces style cajun, du côté vocal il s’est passé des choses bien intéressantes. Dans la même pièce il y a aussi le batteur des Pingouins qui joue du washboard et étant donné que c’est cajun on a demandé à Claude Samson des P’tites Tounes et des Vilains Pingouins pour venir jouer de l’accordéon, celle-là est assez tripante aussi. |
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C’est un style Louisiane, avec le washboard
?
Un peu, ben je dois dire que j’ai suis très influencé par Zachary Richard, c’est une toune que les paroles sont un p’tit peu lourde et la toune prend une tournure spéciale un moment donné. Pour les ‘back vocals’ on a eu sur deux chansons, Kim Richardson qui venu faire de la magie. Les fenêtres du studio on résister
?
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Vous avez commencé à enregistrer
vers quel mois ?
On a commencé en novembre 2007, on a fini il y a deux semaines et eux, Julien et Steve Lemay ont fait le ‘mix’. A un moment donné on manquait de temps alors eux ce qu’ils ont fait c’est que Julien travaillait ici et Steve travaillait chez Julien, ils ont les mêmes machines alors ils mixaient tous les deux en même temps. Là, il reste le mastering et c’est Steve qui va le faire. C’est la dernière étape, aujourd’hui on fini les mix et ça s’en va au mastering demain. Je finis la pochette avec Vandum Designer et mardi soir on termine ça. La pochette va être tripante aussi !! L’album contient combien de pièce ?
Si tu avais un style à donner à
ton album tu dirais qu’il est quoi ?
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Quand tu parles de co-écriture, tu
parles des textes ?
Pour la musique. En fait, la pièce commence lentement et fini vite, lui est arrivé avec la deuxième étape. Il l’avait pratiqué avant d’arriver en studio et il nous est arrivé en disant il me semble que j’entendrais ça comme ça… alors on est parti de ça et on a construit autour alors, si la deuxième partie existe c’est parce que lui était là, c’est pourquoi on lui a donné les crédits de la toune, il ne le sait pas encore… Il va le savoir lorsque la pochette sortira qu’il est dans les crédits d’écriture, ça va être vraiment l’fun. On est ben content. Difficile à qualifier l’album pour moi, je ne dirais peut-être pas plus blues mais plus roots. On a une pièce rockabilly qui sonne 1957 à Memphis, on a essayé d’être plus proche possible de la vraie patente. Même dans l’enregistrement, Julien (les gars ici l’appelle le docteur) c’est le genre de gars qui va aller déplacer le micro d’un quart de pouce parce que le son est pas correct, c’est ce qui manque qu’il va aller chercher, y a l’oreille pour ça et très méticuleux et très précis… plus que nous ! C’est un gars qui est habitué d’écouter
?
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Après le lancement, avez-vous une idée
de quel genre de spectacle vous voulez présenter, allez-vous partir
à plusieurs étant donné le nombre de personne qui
font partis de l’album ?
C’est power trio à la base on ne va pas avec autre chose sauf que on ne ferme pas la porte à l’idée d’avoir des invités. Si supposons que l’on fait le festival de Jazz ou des gros festivals du genre, c’est certain qu’on a déjà en tête une couple d’invités. On n’est pas du tout fermé à l’idée. D’ailleurs, ils nous ont laissé leur numéro de téléphone en mentionnant que si nous faisons de grosses gig de ne pas les oublier. Encore là, la majorité des gens qu’on a eu sur l’album c’est des trips qu’on a eu, peut-être qu’il existe de meilleur musicien pour ces instruments là, on s’en foutait. C’était au-delà de ça, c’était des chums, c’était des trips qu’on voulait se payer. Comme Rick Haworth, Kim Richardson c’est du monde que j’ai toujours rêvé de jouer avec, je me disais : ça va probablement arriver un jour, sur une gig où on est en même temps et qu’on va jammer quelques choses. Même dans mes rêves les plus fous je ne m’imaginais pas qu’ils viendraient enregistrer sur des tounes que moi j’ai écrites. Kim Richardson fait les back dans une toune que j’ai écrite et ça sonne... Rick Haworth, quand je l’ai appelé j’étais un peu intimidé, évidemment c’est une de mes idoles. Il m’a dit : écoute Riot ce n’est pas une question de cash, j’ai le goût d’aller jouer sur ton album. … Une de mes idoles qui a le goût de venir jouer sur mon album… je ne sais pas qu’est-ce que j’ai fait… pour moi c’était comme surréaliste. Mais je suis ben content ! C’est l’fun d’être dans le surréaliste des fois. (rires) |
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Faire cette album m’a permis de découvrir
qu’une de mes forces c’est le vocal. D’ailleurs, il y a un de mes
fans que j’ai rencontré au spectacle de Sonny Wolf cet hiver et
qui m’a dit : Des bons guitaristes y en a partout mais toi tu chantes en
ta….. ! Ça m’a fait réfléchir et je me suis
dit que peut-être je ne poussais pas à la bonne place.
Ça a changé tout le focus, ok oui, je veux être un
bon guitariste et je trip à jouer de la guitare mais j’ai une force
et il faut que je m’en serve. Si je peux me démarquer des
autres ce ne sera pas avec mon ‘’playing’’, Dieu sait que des bons guitaristes
y en a des tonnes. C’est vraiment avec ma voix que je vais me démarquer.
Le cover que nous avons mis sur le cd c’est Purple Rain, qu’on faisait
toujours Live et Kim Richardson fait partie de cette toune et Wow… Le propriétaire
du studio est aussi producteur et je lui ai demandé d’écouter
le cd et il m’a dit : Riot j’pensais pas que tu chantais d’même
! Même Kim m’a passé un commentaire sur ma voix.
L’autre toune sur laquelle Kim a chanté elle n’arrêtait pas
de me dire que c’était une bonne toune et de me dire : j’pense
que tu ne réalises pas ce que tu as écrit Riot. Je lui ai
dit, si j’en écris une autre je t’appellerai pour le prochain album.
Elle a dit : non non si tu en écris une autre je la veux pour mon
prochain album… Je me suis dit : Okay, j’pense qu’elle a aimé la
toune ! Ça été de belle surprise. Kim m’a aussi
dit de lui rappeler le lancement parce que si elle peut, elle aimerait
être là. J’en ai aussi parlé à Rick, je
lui ai dit que le 18 mars c’est le lancement et il m’a dit : j’pourrais
peut-être être ton invité !.....
Ben,,, J’pourrais peut-être te prendre
au mot mon Rick ! Si Rick peut se libérer pour le lancement, alors
la toune qu’on joue à 7 on va la faire live au lancement.
Combien de temps dure l’album ?
57 minutes aproximativement. Il y a quelques
pièces de 2 minutes mais il y en a aussi de beaucoup plus longues
dont
Purple Rain qui dure 6 minutes 23. Pour ça, on devra peut-être
payer un surplus pour le mastering alors on va essayer de l’écourter
à 5 minutes 59, parce qu’à partir de 6 minutes ça
coûte plus cher.
Hey Mike, qu’est ce que tu dirais si on faisait
écouter Purple Rain à Réjean !
C’est ainsi que s’est terminé l’entrevue. Nous avons écouté quelques pièces et je peux vous dire que ça m'a plus énormément. Les bons ingrédients y sont et j'ai bien hâte de goûter au reste... On vous tiens au courant!
Réjean Nadon