Festival
de Blues de Victoriaville
2008
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Vidéo
- Carole Vincelette
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Un 11e rendez-vous tout en blues dont les Victoriavillois
ont de quoi être fier et qui est devenu au fils du temps un événement
incontournable des Bois-Franc. La formule a été modifiée
cette année, des spectacles extérieurs gratuits y ont été
présentés coïncidant ainsi avec la grande vente trottoir
des marchands du Centre-Ville. L’ajout de spectacle en salle au Cinéma
Laurier agrandit la programmation et son concours de guitaristes stimule
les jeunes créateurs, qui sait-on jamais, peut servir de tremplin
à de multiple projets musicaux.
Je suis allé faire mon tour les 14 et 15
août dernier et pour une rare occasion cet été, le
soleil brillait de tous ses feux. Sur la grande scène extérieure,
le groupe Riot and His Rhythm Devils ont ouvert les festivités.
Riot nous a dit qu’il était prêt à jouer jusqu’aux
petites heures, les gars sont d’attaques et nous agrippent avec leurs versions
festivals de leurs deux derniers albums. Les belles guitares de Riot apportent
différentes couleurs musicales et spécialement sa voix
dans la pièce Purple Rain, appuyé en harmonie vocale par
l’autre fondateur du groupe et bassiste ''Big Papa'' Mike fait monter le
mercure... ! |
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Vidéo
- The Twin's Blues Project
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En deuxième demi de soirée extérieure,
devant une foule déjà embrasé par le spectacle précédent,
le Twin’s Blues Project composé des deux frères Flibotte
et de leurs musiciens nous présentes un spectacle collectif très
attendu. C’est à tour de rôle que Carole Vincelette, Roxanne
Genest et Mike DeWay sont venue faire leur numéro de blues.
Charismatique et bourré de talent, les
Flibotte arrosent le concert de performances musicales très électrique
et même que Papa Flibotte s’en ai mêlé dans quelques
solos de guitare biens sentis. Sur la photo de gauche on y remarque trois
flibotte en action. Frédéric au piano, Dominic au centre
à la guitare électrique et Papa Flibotte à l'extrême
droite. Décidément, c’était la fète au village
devant ce grand spectacle bien orchestré.
Il était également agréable
d’y retrouver pour une rare apparition, Roxanne Genest. Dans une forme
resplendissante elle nous attrape dans son sillon de blues qui me rappelle
une certaine représentation quelle avait donné à Tremblant
en 2001. |
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Au Cinéma Laurier, Angel Forrest carbure
au Rock devant ses fans venuent la rencontrer. Artiste émérite
de la scène québécoise, Angel se donne sans compter
avec ses musiciens qui suivent au quart de tour son répertoire bourré
d’émotion les plus diverses. Dan Marsolais donna quelques excellentes
répliques à la guitare Gibson Lespaul, secondé par
la guitare sèche de Denis Coulombe. Un band Blues/Rock qui déménage...
Je n’ai malheureusement pas vu le spectacle en entier, devant quitter pour
voir le reste de la programmation mais, je peux vous dire qu’une atmosphère
enflammée dominait le concert
Le lendemain, ce fut le tour de Wang Dang Doodle
avec Marc Parent, de monter sur les planches. À la première
mesure une effervescence s’installa et nous voilà reparti pour une
autre chaude soirée. Marc nous a présenté principalement
les pièces de son nouvel album enregistré au Casino de Montréal.
Le Blues, le Funk et le Rock servi intensément, passant par de Before
You Accuse Me à un Road House Blues d’enfer. Un spectacle performant
sous la gouverne d’un Marc Parent très prêt du public auquel
il se confie et qui le suit dans un répertoire à succès
des années 80.
C'est Lou Simon et ses musiciens qui ont terminé
la soirée devant la foule qui se massait devant la scène
aux premières notes entendues. Un spectacle neuf, en toute
originalité, nous présentant principalement les pièces
des répertoires de ses albums dont le tout récent Tu n’auras
jamais ma peau. Intéressant comme spectacle d’autant plus que,
comme la plupart des québécois qui n’écoutent pas
les paroles, les textes francophones de Lou ajoutent beaucoup d’émotion
à sa musique. Elle prend le temps de s’adresséerau public
et sa voix parfois rauque façonne certaines pièces dont les
airs musicaux nous trottent dans la tête jusqu’au lendemain. L’auteure
interprète nous montre de quel bois elle se chauffe au piano et
ses musiciens secondes le tout avec de brillante performance tel sa guitariste
Cécille Doo Kingué. Un spectacle qui m’a semblé bien
court, un des plus grands moments de cette 11e édition!
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Vidéo
- Bryan Lee
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Je suis allé faire un petit tour au Cinéma
Laurier en cette 2e soirée de festival, au programme le charismatique
bluesman de la Nouvelle-Orléans, Bryan Lee cassait la baraque avec
sa musique tiré de ses 8 albums. Un son et une voix qui attise aussi
bien les profanes que les vrais de vrais irréductibles de la note
blues. Bryan fait souvent allusion aux fans de musique de Victoriaville.
Atteint de cécité, j’imagine qu’il a vu dans sa tête
les spectateurs éblouis par son spectacle exaltant et débordant
de prouesse à la guitare. Quel artiste inspirant!
Malheureusement je n’ai pas assisté à
la dernière soirée du samedi 16 août sous prétexte
que j’avais déjà réservé cette soirée
à un autre festival (Le Blues*Bouffe de Farnham). J’aurais bien
aimé être aux deux places car en cette dernière soirée
du Festival de Blues de Victoriaville s’est produit de grosses pointures
avec au programme les Bob Walsh, Bharath and his Rhythm Four, Jim Zeller,
Carole Vincelette et le trio de l’heure au Québec The Lost Fingers. |
Le festival a pris un autre virage, sa programmation
est presque entièrement gratuite et le nouveau site facilite l’accès
à plusieurs bons restos et boutique. Une nouvelle formule qui devrait
plaire à tous. À l’an prochain
Réjean Nadon
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