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Par: Mylène Nadon
mylenenadon@hotmail.com Photos: Daniel Riendeau |
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C’est le 13 février dernier que se sont
réunis trois grands musiciens de la scène blues québécoise
au café bar le Troquet, pour le lancement de la 7e Virée
Blues Boréale. C’est devant une salle bondée d’amateurs de
blues que se sont produit Jim Zeller à l’harmonica, Bob Harrisson
et Jimmy James à la guitare.
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Comme Jim Zeller l’a mentionné «ce soir nous formons un
trio inédit, jamais nous n’avons joué que les trois ensemble
uniquement. Notre but ce soir est de s’amuser en travaillant ensemble,
en famille, et faire sentir au plus de gens notre complicité musicale».
En effet, ce fut réussit. La salle était plus que pleine
et les spectateurs attendaient impatiemment l’entrée en scène
des musiciens. Dès la première pièce, Sweet home Chicago,
déjà les gens chantaient avec Bob Harrisson «Baby don’t
you wanna go… Sweet home Chicago».
Pour Bob Harrisson, l’Outaouais reste un endroit où il fait bon jouer du blues : «Je suis heureux de lancer la 7e édition de la Virée, ce show intime nous permettra de s’amuser avec les gens et les entendre dire que c’était un maudit bon show! […] Il y a de moins en moins de salles où il est possible de jouer du blues à Montréal, malgré l’intérêt des jeunes pour le blues, les opportunités sont de plus en plus rares, on est content d’être ici ce soir à Hull!» |
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L’Outaouais est une région effacée par Ottawa, la ville voisine. Jim Zeller, devant la foule de gens entre 20 ans et 70 ans, dit : «Même si on chante en anglais, on joue de nos instruments en français!». L’endroit n’était pas mieux choisi pour ce genre de déclaration. Évidement que le public a fortement applaudit. Déjà, à la deuxième pièce, malgré le manque d’espace, les gens dansaient et tapaient du pied! Un esprit spécial planait dans la salle. Marc Zeller, le frère de Jim, est décédé en décembre dernier. L’harmoniciste a tôt fait de nous partager la nouvelle et a dédié ce spectacle à son frère : «Je suis mieux d’être bon, parce qu’il est avec nous dans la salle et il s’attend à de la qualité». C’est ensuite debout sur une chaise, au centre de la foule, que Jim a chanté la naissance de sa fille Mélodie.
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Alexandre Petit, diffuseur de la Virée
Blues Boréale, est fier que son «trip de tournée»
dure déjà depuis tant d’années. Son but est de développer
le marché du blues qui, selon lui, connaît une plus grande
ouverture de la part du public et des médias. Jimmy James l’a aussi
souligné :« la montée de l’intérêt pour
le blues a pris du temps, mais quand on voit les gens se déplacer
en aussi grand nombre un mercredi soir, on est ben content».
Pendant le spectacle, on se croit parfois dans
un show punk tellement les gens sautillent sur place. Il fait chaud! En
fait, les gens se massent pour voir ces légendes du blues à
l’œuvre. Jimmy James débute Pride and Joy, ça y est : s’il
restait des incertains, maintenant tous sont conquis. Ces trois gars savent
vraiment tenir une salle en haleine du début à la fin; Bob
Harrisson, ancien batteur pour Offenbach raconte l’histoire d’Ayoye, un
classique du groupe. Ce serait un cocher et son cheval qui aurait été
l’inspiration pour cette chanson. Pour en savoir plus, il faut aller voir
Bob Harrisson en spectacle!
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Mylène Nadon
27 février : Rick L. Blues
12 mars : Harrison Kennedy
26 mars : Lancement de disque Riot & His Rhythm Devils et leur
invité Rudy Caya des Vilain Pingouin
02 avril : Steve Marriner
16 avril : Lancement de disque Steve Rowe
30 avril : Mike DeWay & The Blues Gang
14 mai: Solid Ground
28 mai: Carl Tremblay
11 juin : Garrett Mason
www.myspace.com/vireeblues