On l'aperçoit de plus en plus sur les
grandes scènes de festival et dans les clubs blues un peu partout
au Québec. En communicateur né, il met le party dans la place
à coup sûr.
Une générosité de scène et une voix chaude qui marque au fer son groupe les Junkyard Dogs. De bons toutous, comme il le dit! L'intro de JF dans la pièce I'm Doggy de leur dernier cd Bow wow où, il imite une meute de chien enragé, démontre bien tout le pouvoir de création et d'originalité de l'homme. Comme une tonne de briques, il livre un spectacle qui tient en haleine jusqu'à la fin. Un lien étroit, s'est formé avec l'un des rois de la guitare du Québec, Steve Hill. Son nouvel album a été produit par T.R. Mafia dont Steve Hill est propriétaire. C'est pourquoi il n'était pas étonnant de voir les Junkyard Dogs cet été accompagné de Steve Hill et vise versa, Steve Hill accompagné les Junkyard Dogs. Un mariage explosif que les amateurs ont pu entendre spécialement au Festival de Jazz de Montréal cet été. |
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À 28 ans, la foudre le frappe. Il se retrouve à l'hôpital pour y effectuer un séjour prolongé, les batteries de secours étant complètement vidées. Cet épisode s'est avéré être un véritable reality check, selon les propres mots du chanteur à la voix rauque. |
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Après une période de rétablissement, il se met à faire de la musique en compagnie d'une bande d'amis, prend plaisir à se retrouver sur une scène et décide d'embrasser totalement la carrière d'artiste. ''Au début ce n'était qu'un passe-temps. À Hull, quand je faisais des semaines de travail de 100 heures, jammer c'était pour garder mon équilibre. Puis, arrivé à Québec, ça s'est mis à faire boule de neige. J'ai vu que je pouvais gagner ma vie avec le blues, mais que ça serait plus difficile qu'avant.'' |
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