Était à remarquer également le son exceptionnel et les rifts à la guitare de Jean Millaire, les solos virtuoses et spectaculaires à la B3 et aux claviers de Pascal Mailloux, appuyé solidement de Serge Gratton à la batterie ainsi que de Paul Grondin à la basse et voix. Ils ont joué en cascade quelques pièces de l'album qui comporte plusieurs pièces originales en passant par la version toute spéciale de la pièce, The Messiah de Roy Buchanan.

Courte bio du Johnny Blues Band :
Ce groupe est né en 1985 à l'endroit même où ce lancement à eu lieu, le Bistro à Jojo. À cet endroit que l'on surnomme le Temple du Blues de Montréal, ils ont performé pendant 42 semaines d'affilées, tous les lundis et mardis soir et répété l'exploit l'année suivante. Plusieurs musiciens ont fait parti de ce groupe comme les Bob Harrisson, Richard Desaulniers, Pierre Bourdon, Marc Deschênes, Bernard Deslauriers et bien d'autres. Par la suite, on les a vu au festival de Jazz de Montréal accompagner de nombreux artistes dont Marjo, avec son aventure blues (Bootleg Blues), avec Johnny Johnson au festival Blues de Tremblant  et occasionnellement on pouvait les entendre au Bistro de là, l'idée d'immortaliser sur cd ce groupe.

Entrevue avec les Blues Boys

Le Net Blues : Est-ce que Jean Millaire & Johnny Blues Band sont des Rockeurs ou des Bluesmen? 

Pascal Mailloux : C'est avant tout des musiciens et des compositeurs. Je n'aime pas vraiment ces étiquettes, tu as pu le voir tout à l'heure, on a joué quelques Rock et du Blues. Peut-être plus Blues, c'est dans nos trippes.

Le Net Blues: Comment s'est passé l'enregistrement? 

Jean Millaire: Nous avons enregistré à trois reprises live au Bistro à Jojo en août dernier. Les premières soirées je dois t'avouer qu'on a pas eu le résultat escompté. C'est à la toute dernière capture sonore que la magie s'est installée. 

Pascal Mailloux : En fin de compte, ça touche que les profits des grosses maisons de productions et pas les artistes. Il existe présentement des sites Internet qui offrent pour un dollar la possibilité de télécharger une pièce qui est à ton goût. Moi je trouve ça bien et c'est un bon moyen de rentabiliser l'industrie et les musiciens. 

Paul Grondin : Moi je trouve que ça devrait être les serveurs Internet qui paient une cote aux artistes. Je paie déjà assez cher pour la connection Internet, que la cote pour les artistes devrait être incluse dans le prix. Après tout, si tu enregistres une toune à la radio tu ne paies pas pour ça, parce que la radio avec ses commanditaires paie les droits de diffusions aux artistes. Ça devrait être équitable de faire payer les serveurs Internet et non taxer les internautes. Je les comprend de ne pas se gêner à télécharger des MP3.