Webzine Le
Net Blues
Par: Réjean Nadon
Valleyfield
en Blues
( 2002 )
Gagnant du
concours de la
relève le groupe: ÉQUINOX |
Toujours la même ferveur
à Valleyfield
pour cette musique qui d’année en année gagne en
popularité.
Une nouvelle organisation déterminée à ne pas
lâcher
le flambeau du blues des Campivalanciens. Le principal rassembleur de
cet
événement M. Jean François Gendron
propriétaire
du Bar L’Enjeu
est parvenu avec l’aide de six autres propriétaires
d’établissements
licenciés avoisinants, à mettre sur pied la 11ième
édition du Festival Blues de Valleyfield. Il s’agissait donc du
Café
Terrasse St-Donat, le Bar
L’Évolution, du Resto/Bar
la D.O, du Bar
l’Alibi, du Club
Touriste et de la Terrasse
du Marché. En collaboration
avec
la ville de Valleyfield, environ 8000 spectateurs et "fans" de blues y
ont assisté. |
Déjà l’organisation
prévoit
un festival avec encore plus d’envergure l’an prochain. Nous y
étions
le samedi et à notre arrivée on remettait le premier prix
au gagnant du concours de la relève, le groupe ÉQUINOX.
Étudiants
en musique jazz au Cegep Marie-Victorin, le groupe était bien
heureux
du dénouement à les voir tout sourire sur la photo.
Peut-être
pas d'engagements à court terme mais une bonne dose
d'encouragement
fort apprécié. Dans le désordre, Mathieu Ferland
à
la guitare, Pierre Daoust à la basse, Natacha Poirier au chant,
Julie Vallée au clavier et David Lepage à la batterie.
Bravo!!!
Guy
Cardinal
Cette fois-ci c’est la formule duo de Guy Cardinal que
nous avons vu.
Qui de mieux pour partir un "Party" de blues ? L’humoriste musicien en
a mis plein les oreilles aux Festivaliers avec ses
interprétations
et les pièces de ses albums. Il nous disait que son prochain
album
était sur le point de sortir, bientôt disait-il, d’ici dix
ans au maximum. Accompagné de son guitariste Richard Lehoux,
leur
prestation est une complicité musicale et interactive avec
le public. Une musique qui déménage comme on dit. On
dansait
à qui mieux mieux à l'avant scène avec une
brochette
de succès qui s'emboîte à un rythme d'enfer. Un
blues
efficace, simple, marqué de virtuosité qui classe ses
artistes
parmi nos élites de la scène blues d'ici. Solide les gars
de Québec !!! |
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Jim
Zeller
 |
Y a-t-il un festival blues au Québec où
Jim Zeller n’y
est pas. Normal, on se met à la place des organisateurs, on veut
le plus d’assistance possible, on veut des artistes de marque, on veut
rentabiliser son projet. C’est simple, on n’a qu’à donner ce que
le monde veut. Alors, on invite le Céline Dion du blues au
Québec,
Jim Zeller. De toute façon ce n’est pas pour rien qu’il est ce
qu’il
est aujourd’hui, un bagage international des plus remarquable et un
charisme
indéniable. Nul doute que cet harmoniciste est une source
inépuisable
de surprise et de puissance artistique. Je l’ai vu à quatre
reprises
cet été. À part quelques classiques
incontournables
qui font sa réputation, son spectacle en a été un
de renouveau à chaque fois. Accompagné à la
guitare
de Jean Millaire, de Paul Grondin à la basse et de Bernard
"Bingo"
Deslauriers à la batterie, le Jim Zeller Band c’est du bonbon et
en bon Québecois; lui y sait jouer d'la musique à
bouche!!! |
Late
Night Blues Band
Définitivement la surprise pour le Net Blues a
été
celle du Late Night Blues Band. De la région de Valleyfield ce
quatuor
n’en n’est pas à ses premières armes à ce
festival.
La foule réagissait grandement à leur prestation
marquée
d’originalité et de versatilité. La foule
réagissait
parce qu’il les connaissait. Malheureusement, ce groupe fait partie des
groupes moins connus de chez nous que nous sommes fier de vous
présenter.
Trois musiciens en symbiose parfaite aux multiples jeux de scène
et à la voix particulière et chaude du chanteur Pierre
Germain.
À la basse Normand Lamothe, à la batterie Ronald Hall et
le très talentueux guitariste Phillipe Lassonde qui fera parti
d’une
future chronique dans notre section Le Musicien. Un "Band" qui fera
sûrement
partie de la route des festivals et des grandes scènes dans un
avenir
rapproché. À surveiller bientôt sur Le Net Blues
une
entrevue avec Pierre Germain. Late Night Blues Band...
à
voir !!! |
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Carl
Tremblay
 |
Avec son nouvel album Rock’n’blues et son spectacle
power blues/rock,
Carl y est allé plein régime à ce festival qui
l’accueil
depuis plusieurs années. Loin d’être un ours en cage, il a
pris le plancher comme on dit. Il s’est faufilé parmi la foule
dès
le début du spectacle, histoire de voir de près les
spectateurs
déjà conquis à la première pièce.
À
son retour sur scène après son bain de foule, je me
retrouvait
seul avec lui en avant des clôtures de limitations et voulant
remonter
sur la scène qui était surélevée, Carl
s’est
servi de ma "petite" personne (110kilos) comme escalier pour remonter
sur
scène. Oh là Monsieur! On n’écrase pas ainsi les
journalistes!!!
Bon, l'assistance riait et pendant un court instant j’ai fait partie du
spectacle. :0) |
La foule à littéralement craquée à la
pièce
Born
On The Bayou qu’il traduit à la blague par Born in
Limoilou
de Québec. Un performeur qui en fait voir de toutes les couleurs
au spectateurs des nombreux festivals où il a participé
cet
été. Nous vous invitons à aller voir sa chronique
dans la section artistique du Net Blues où MP3 et lien avec son
tout nouveau site web son disponible.
Bob
Harrisson Blues Band
( invité Jean Daniel )
|
C'est toujours avec la même ardeur et sa voix
unique qu’il nous
présente son spectacle. Il était accompagné de ses
fidèles musiciens dont son frère Jacques, un virtuose
multi-instrumentistes
et son guitariste Dan Marcelais dont les prouesses musicales sont des
plus
remarquables. Il nous a fait principalement les classiques de son
répertoire.
Un des moment fort a été celui où il
interprète
avec son frère la chanson Ayoye d’Offenback, sans oublier le Chat
dans gorge qui sont devenu, au fil des ans, des incontournables au
spectacle de Bob Harrisson. |
Jean Daniel
et Bob Harrisson
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Pierre
Germain (Late
Night Blues Band) et Jean Millaire
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Comme d'habitude il garde toujours une place pour un
invité.
Cette fois-ci c'était l’harmoniciste Jean Daniel. Ensemble ils
ont
interprétés la chanson I’ve got my mojo working.
Un
classique où Jean y est allé à fond avec un solo
d'harmonica
à casser la baraque. Une autre édition de Valleyfield en
Blues vient de se terminer. Une autre année et une nouvelle
organisation
qui a remporté son défi de part son implication et la
qualité
de sa programmation. Bravo à tous et à toutes et à
l’année prochaine. |
Jacques
Harrisson
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